Et si on se décidait un bon matin à placer des gens vertueux au pouvoir...

Avec tout ceci je ne comprends pas pourquoi ils veulent annuler les cours de philosophie.

Merci de nous faire rêver en couleurs, la Chouette. Heille, placer des gens vertueux au pouvoir, c'est rêver pas mal fort, ça. On est beaucoup trop cons pour faire une chose aussi normale que celle-là. Les profiteurs réussissent toujours à s'approcher du pouvoir et à nous faire payer nos lubies. La preuve : des Charest, des Couillons, des Poutine, des Harper, des Netanyahou, etc etc.<br /> <br /> Bolduc a été qualifié de chasseur de primes par Josée Legault, et avec raison. Cet homme ne carbure qu'à l'argent, on dirait. Il n'était pas là pour réaliser mais plutôt pour se remplir. Jamais autant vu de manques de jugement de la part d'élus depuis que le PLQ a été reporté au pouvoir par une minorité de Québécois aveugles. Ma frustration est grande de voir qu'on a élu une bande de ti-counes en culottes courtes. Ils se font élire, font tout pour se faire lyncher publiquement et ils démissionnent en empochant des primes sans rapport avec les services qu'ils ont supposément rendus. Inacceptable.<br /> <br /> Essayons d'être juste. Oublions un instant que les profiteurs libéraux sont la règle. Il reste qu'il existe des politiciens qui ont quitté une certaine sécurité pour servir la population. Ce sacrifice n'est pas négligeable et on doit en tenir compte. Il faut donc que la prime de séparation demeure mais pas dans son application actuelle. <br /> <br /> À mon avis, il faudrait qu'elle s'applique dans des cas bien spécifiques. Elle doit être considérée comme une police d'assurance. Un démissionnaire comme Bolduc qui retrouve un emploi dans l'heure qui suit sa démission ne devrait jamais profiter d'une manne pareille. Dans ce cas-ci, ça pue trop l'opportunisme. <br /> <br /> Pour régler ce problème, on pourrait former un comité comptant un élu de chaque parti, comité qui siégerait à chaque fois que le départ d'un élu le nécessiterait. Ce serait à ce comité d'étudier chaque cas et de déterminer si l'élu démissionnaire a absolument besoin d'un montant lui permettant de survivre avant d'avoir trouvé un nouvel emploi rémunérateur. Avec un tel système, la demande d'un profiteur comme Bolduc serait inévitablement rejetée. <br /> <br /> Est-ce que ce serait un système parfait? Sûrement pas, mais il serait mieux que le "free for all" du moment. Imaginez les jeux de coulisse qui se font. Fournier démissionne, part avec une prime de séparation et revient en politique quelques mois plus tard. S'il part à nouveau, il aura droit à une autre prime. Ridicule. Tomassi est forcé de démissionner pour fraude, il est accusé et plaide coupable, mais il a quand même profité de sa prime de séparation. <br /> <br /> Il faut vraiment être des idiots pour ne pas comprendre qu'un profiteur peut se cacher dans tout politicien qui quitte la politique.<br /> <br /> Quant à élire des politiciens vertueux, c'est mon souhait le plus cher. Mais cher à qui d'autre...