Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

Verra-t-on un jour un Québec sans complexe?

Publié le 18 Janvier 2019 par La chouette

Bonjour chers visiteurs, lecteurs et participants sur Chouette philosophie! Après un retrait salutaire de quelques mois, j'ai rechargé ma plume afin de pouvoir vivre avec vous les grands et petits moments de notre actuel monde en transition. Ma première réflexion porte sur le Québec, une région du globe plus dynamique qu'on ne le croit. D'ailleurs en lisant l'article de l'économiste Pierre Fortin, vous constaterez quelques exemples de réussites notoires dont les CPE, les cégeps et Télé-Québec. Le grand mystère, malgré ces belles réalisations reconnues par d'autres nations, c'est que le Québec ne semble pas les apprécier à leur juste valeur. L'autocritique est certes une vertu, mais le dénigrement c'est autre chose...

Commenter cet article
A
Premièrement, je ne crois pas que l’on puisse avoir un Québec sans complexe. Car pour être sans complexe, il faudrait qu’il soit parfait. Or la perfection n’existe pas. Comme René Descartes l’a mentionné, croire en la perfection lui donne conscience de l’imperfection, ce qui démontre qu’effectivement la perfection n’est qu’un mot irréaliste. De plus, si nous voulons vraiment éviter d’avoir des complexe, il faudrait que toute la province soit en accord sur tout, car si non sa crée un complexe. Sauf qu’une nation en accord sur tout ne vaut rien. Juste à regarder la Corée du nord qui est en dictature, tout le monde est pareil il n’y a pas de complexe sauf que personne est en mesure de réellement exprimé son opinion. Les complexe sont comme la diversité, ça fait partie de la vie, c’est ce qui crée un monde. Pour finir, si nous n’avions pas de complexe alors nous aurions foi en l’autorité, or Descartes a dit qu’il faut utiliser son jugement et non croire en l’autorité et tout ce qui est dit par les plus haut placé. C’est surement ce que Descartes aurait exprimé.
Répondre
É
En premier lieu, moi je répondrais que nous ne verrons pas le Québec évoluer bientôt, devant nos yeux. Et si cette même interrogation était posé à Michel de Montaigne, je pense qu’ il dirait que cette province va toujours avoir des complexes sur elle-même et sur les autres. Pour justifier mes dires, j’ai lu l’article de M. Pierre Fortin, et nous constatons que celui-ci parle considérablement d’un Québec qui n’est pas capable de voir ses réussites précédentes. Effectivement, selon les nombreuses façons de penser du philosophe, Montaigne, il cite qu’il faut s’accepter soi-même et apprendre à se connaitre. Qui nous sommes dans cette province exactement? Cela est difficile à dire, car faire une introspection sur ce qu’est le Québec est complexe. En tant que humain, nous voulons toujours être les meilleurs dans tous pour se surpasser. Mais, Michel de Montaigne persiste à dire qu’il faudrait faire le contraire. Nous ne faisons pas preuve de outrecuidance n’ont plus, ce qu’il juge mal dans ses Essais. Également, M. Philipe Couillard fait preuve de modicité , en oubliant nos réussites. Montaigne faisait de même jusqu’à se déprécier. La contrée francophone veux trop s’épanouir et apprendre d’avantage au lieu de se connaitre et d’accepter ce qui nous rend si unique. Nous sommes si différents les uns aux autres et si magnifiques et nous le voyons même pas !
Répondre
L
Bon commentaire, mais avec quelques fautes de français...
R
Pour débuter, si Montaigne se faisait poser cette question, je crois qu’il répondrait que non, ce que je répondrais également si on me posait la question, nous ne verrons pas un Québec sans complexe de sitôt. Dans l’article, on parle beaucoup d’un Québec qui n’est pas capable de voir ses réussites précédentes. Selon les principes de Montaigne, il faut s’accepter soi-même et apprendre à connaitre qui nous sommes, c’est-à-dire ce que sommes nous en tant que province. Cependant, il est très difficile de faire une introspection sur qu’est que le Québec. Malheureusement, en tant que société, nous avons tendance à toujours vouloir se surpasser et être les plus avancés dans plusieurs domaines pour mieux paraitre, ce qui est tout le contraire de ce que, selon moi, Michel de Montaigne pense lorsqu’il caractérise la course des choses futures comme « la plus commune des erreurs humaines ». Par contre, on peut voir que nous ne faisons pas preuve de vanité, ce qu’il désapprouve dans ses Essais, mais aussi que le gouvernement fait preuve de modestie, à s’évaluer en oubliant nos exploits, ce que Michel de Montaigne faisait preuve en écrivant ses Essais, allant même jusqu’à se dénigrer. La province francophone veut trop s’améliorer au lieu d’accepter ses différences et ce qui la rend unique.
Répondre
M
Faire une introspection semble instinctif, mais pourtant, ce ne l'est pas. Il est difficile de voir<br /> objectivement sa propre valeur sans avoir le recul nécessaire. Il est pourtant possible de le<br /> faire, comme par exemple en valorisant les exploits qu'on accomplit régulièrement, aussi<br /> petits soient-ils. En général, cette technique est assez efficace pour remonter une estime de soi<br /> en manque d'amour. Malheureusement, proposer cette méthode à un large groupe d'individus<br /> ne fonctionne évidemment pas aussi bien en pratique qu'en théorie. Le problème principal se<br /> pointe le bout du nez : comment valoriser les choix faits par le Québec quand on ne peut pas<br /> se mettre d'accord? La communauté est un groupe, et un groupe ne peut pas toujours être<br /> unanime. Souvent, essayer de convaincre que ce que la majorité choisi est toujours le bon<br /> choix ne passe pas. C'est pour cela qu'il y a toujours des points négatifs qui sont mis en lumières par l'opposition, peut importe à quel point l'idée d'origine est bonne. En plus, les points négatifs<br /> sont ceux que l'on retient: ils ont plus d'impact sur notre mémoire qui est entrainée à les<br /> retenir. Nous finissons donc avec une impression péjorative d'une idée pourtant bénigne et de bonne foi. Bien entendu, régler un manque de confiance global basé sur plusieurs décennies<br /> prend beaucoup de temps. Tant que le Québec ne se fera pas confiance, il sera<br /> difficile d'accepter nos bons coups, aussi merveilleux soient-ils.
Répondre
L
Ton commentaire est intéressant, mais essaie de mieux faire ressortir les notions de Montaigne...
L
Sur quel penseurs te bases-tu?