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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

Sommes-nous victimes de notre cerveau?

Publié le 17 Septembre 2019 par La chouette

Bonjour tout le monde! J'ai pris de longues vacances. Que voulez-vous, une chouette c'est libre de son temps et de ses mouvements. Si je suis sortie de ma retraite temporaire c'est en raison de ce très bon article de Boucar Diouf. Fidèle à lui-même il nous fait réfléchir sur la biologie, sur notre propre biologie en fait. La grande question qui me vient en lisant ce texte, c'est peut-on lutter contre sa nature? Le cerveau a-t-il la capacité de se déprogrammer d'un programme utile à sa survie à une certaine époque, mais qui risque présentement de détruire l'espèce et nombre d'autres espèces? Ne minimisons pas le pouvoir de la plasticité du cerveau humain. Qui sait? Il peut encore nous surprendre...

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L
Effectivement, le neurologiste Sigmund Freud serait en accord avec le fait que nous sommes victimes de notre propre cerveau. Freud prouve cette théorie en fondant la psychanalyse, qui permet d’évaluer la partie psychique d’un être humain « l’inconscient ». Cette partie serait hors de portée de notre conscient et serait responsable de libérer nos pulsions refoulées. Celles-ci sont, le plus souvent, relâchées sous formes d’actes violents, irréfléchis ou dans nos rêves et nos moments de relâchement. Notre « conscient » doit cependant répondre de ses actes qui seront, pour la plupart, regrettés et doit donc vivre avec ces conséquences. Le « conscient » et « l’inconscient », qui habitent chacun de nous, vivent en constante opposition, le premier posant des actions réfléchit en se souciant des répercussions et le second en posant des actions spontanées en laissant les conséquences à la « conscience ». Cette opposition crée une certaine frustration et d’incompréhension. L’être humain est donc belle et bien victime de son cerveau, car il n’a pas un contrôle absolue sur celui-ci.
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L
En effet, nous sommes victimes de notre cerveau. Selon Freud, le ‘’ça’’ ou l’inconscient, est présent en chacun de nous. Cet inconscient est la partie la plus obscure de notre personnalité. Cette partie de notre cerveau se forme à l’enfance et à l’adolescence, et nous n’avons aucun contrôle sur celle-ci. Chez certaines personnes, ces pensées inconscientes peuvent mener à des pulsions difficiles à contrôler. Elles peuvent donc pousser l’être humain à agir de façon immorale et à poser des actes qui seront par la suite regrettés. Bien que ce soit le ‘’ça’’ qui nous amène à poser des actes irréfléchis, le ‘’moi’’ devra vivre avec ces conséquences. De plus, le fait de ne pas comprendre une partie de nous peut être extrêmement frustrant. Il y’a une partie de notre cerveau que nous n’avons pas accès, mais qui est bien présente. Nous sommes donc victimes de notre cerveau, car nous n’y avons pas le plein contrôle, et la pleine compréhension.
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C
Effectivement, Freud serait en accord avec le fait que nous sommes en quelque sorte victimes de notre cerveau. Justement, selon sa théorie, une partie de notre cerveau appelé « l’inconscient » serait en contrôle plus que nous le croyons. L’inconscient est rempli de pulsions refoulées dues à nos normes de société. Les pulsions font parfois surface malgré tout, et même nous ne pouvons l’empêcher. C’est dans les rêves érotiques ou un simple fou rire dans une situation plus que sérieuse que l’inconscient soulage ses pulsions par exemple. Que ce soit un excès de colère ou comme dans le cas de l’article, la programmation de notre cerveau qui nous mène à notre destruction, dans les deux cas cela fait partie d’un aspect de notre cerveau qui nous est incontrôlable selon Freud. En effet, puisque l’humain est contrôlé par des pulsions par moment, Freud douterait que l’humain soit en mesure de déprogrammer nos envies qui nous poussent à cette auto-destruction due à notre inconscient.
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A
Je crois que nous sommes victimes de notre cerveau, et je crois que le philosophe Sigmund Freud serait d’accord avec moi. En effet, ce philosophe est le fondateur de la psychanalyse, une théorie qui permet d’évaluer le processus psychique de l’être humain. L’une des activités psychiques qu’il a évaluées est l’inconscient, une partie que notre conscient n’a pas accès. Ainsi, Freud pense que notre inconscient ne peut être contrôlé par nous. Le refoulement est un très bon exemple présenté par le philosophe. Il s’agit de refouler une émotion que nous ne voulons pas vivre. Toutefois, cette pensée peut faire son retour sans notre contrôle dans des rêves ou dans les symptômes névrotiques. C’est pourquoi une peur peut souvent faire son apparition à plusieurs reprises dans un rêve, même si nous voulons absolument éviter celle-ci. De plus, Freud a constaté que deux pulsions principales sont présentes en nous : Eros et Thanatos. Eros est une pulsion d’amour et de vie qui s’exprime par la libido. Au contraire, Thanatos est une pulsion de mort et d’agressivité. Bref, avec le contrôle que nos pensées et pulsions ont sur nous, il est difficile de ne pas être victime de notre cerveau.
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E
Selon Freud, nous serions victimes de notre propre cerveau. Ceci se base sur le principe de Éros ou principe du plaisir. Depuis notre enfance, comme le dit l’article de Boucar Diouf, nous voulons revivre un plaisir précédemment vécu. Ces pulsions que nous voulons du plaisir et avoir cette dose de dopamine explique pourquoi l’humain est sujet aux dépendances. Une dépendance est difficile à combattre, car notre cerveau a besoin de l’objet dont nous sommes dépendants, nous sommes rendus à ne plus pouvoir vivre sans.<br /> Pour expliquer un peu plus le cerveau humain, Freud donne trois exemples, dont la tendance à revisiter les traumatismes passés, le paradoxe de la tragédie où l’humain regarde des pièces de théâtre tragique ou des films, des histoires d’horreur en s’exposant de manière volontaire à la douleur, et enfin la compulsion de répétition pouvant être représenté dans des rêves traumatisants répétitifs. Il explique ceci comme le principe de Thanatos ou la pulsion de mort. Ceci peut prouver que l’humain ne peut pas contrôler son inconscient, qu’il soit victime de son propre malheur. Si nous sommes sujets à suivre nos pulsions, l’humain ordinaire ne sera capable de nier ceux-ci.
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J
Selon Freud, oui, nous sommes dans un certain sens victime de notre cerveau. Selon lui, nous sommes dirigés par nos pulsions et nos désirs. À qui n’est-ce déjà pas arriver de rire à un moment où il ne le fallait absolument pas? Ou comme Will Smith qui est allé frapper Crish Rock lors de la cérémonie des Oscars. Une pulsion est montée en lui et il n’a pas pu la contenir. Il était en colère contre Crish Rock qui avait fait une blague de mauvais goût sur sa femme. C’est le Thanatos qui est en lui qui s’est manifesté. Également, pour Freud, plus on réprime une partie de nous, plus elle va exploser fort lorsque cette partie sortira. Comme pour une personne qui est abstinente, ou qui réprime son ça. Par exemple les prêtres, on les voit souvent abuser de personnes. Ils ont réprimé cette partie d’eux-mêmes pendant des années et des années et elle s’est imposée. En résumé, Freud penserait surement que nous sommes victimes de notre cerveau dû à nos pulsions et au fait que nous réprimons une partie de nous.
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S
Le cerveau est l’un des organes importants du corps humain; il est considéré comme le chef d’orchestre dans le fonctionnement du corps humain. En d’autres termes les décisions prises par l'homme sont les résultats d’une analyse du cerveau. D'après Emil Michel Cioran “Tout persécute nos idées, à commencer par notre cerveau.” . En effet le cerveau permet à l’homme de prendre des décisions pertinentes, et celles-ci nous mènent souvent à la souffrance. A chaque fois que nous émettons une idée, cette idée est analysée par notre cerveau à travers les neurones qu’il renferme nous obligeant d'apporter les ajustements à notre idée originale pour répondre au besoin du corps humain. Or les ajustements imposés par notre cerveau sont souvent très fatals pour nous et pour ceux qui nous entourent. Donc le cerveau est un instrument d'aliénation qui dépouille l’homme de ses rêves et de tout contrôle sur ses décisions. Prenons l’exemple d’un garçon qui décide d’avoir les relations sexuelles juste après le mariage du fait de son appartenance à une religion mais il se retrouve le plus souvent victime de son cerveau puisque celui-ci ressent le besoin d'apporter du plaisir à son corps ce qui va l’encontre des principes du garçon. D'après ce qui précède le cerveau aurait une grande influence sur les idées de l’homme mais est ce que les décisions prises par l’homme sont seulement dictées par le cerveau ? Selon Freud, l'inconscient représente l’ensemble des faits psychiques qui échappent à la conscience, dont la personne ne se rend pas compte, mais qui influencent son comportement. En d’autres termes, il y a une autre partie de nous-même; la partie inconsciente; qui exerce une influence puissante et non perçue sur notre pensée consciente, nos actions et nos prises de décisions. Il nous arrive parfois de ressentir des forces en nous, qui nous semblent étrangères et qui pourtant nous contrôlent. C’est par exemple ce qui nous arrive lorsqu’on prononce la fameuse phrase “c’est plus fort que moi” quand on assouvit un de nos désirs. D'après ce qui précède nous pouvons conclure d’une part, nous sommes victime de notre cerveau, mais aussi les mécanismes inconscients et les émotions occupent une place centrale dans notre processus de décisions.
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A
Non, nous ne sommes pas victimes de notre cerveau, parce que c'est notre système de fonctionnement général. Notre cerveau est divisé en deux parties, le conscient et le subconscient. Le conscient nous est autant utile que le subconscient, or il est généralement utilisé pour se demander quoi faire, quoi dire, ne pas dire ou ne pas faire, entre autre il est la partie consciente que l'on utilise dans l'immédiat. D'autre part, le subconscient est normalement utilisé pour être la partie ressource de notre cerveau, entre autre cette partie sert à emmagasiner l'information qui peut ou pas être utile plus tard, entre autre les rêves et notre mémoire à long terme et à court terme. Mais de là à dire que nous en sommes victime, je ne pense pas, or il peut autant être notre ennemi que notre meilleur ami. Il peut nous faire souvenir des choses affreuses ou des belles choses, sauf que c'est nous qui le contrôlons, alors nous ne sommes pas vraiment victime de lui, mais plutôt maître de celui-ci. Car c'est nous qui avons le pouvoir de choisir de le contrôler ou de le laisser faire.
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