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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

Et si on sortait du capitalisme...

Publié le 23 Septembre 2013 par La chouette

Et si on sortait du capitalisme...

Ce n'est pas la première fois que j'aborde cette question, mais enfin un article sur le sujet qui me va comme un gant! Le capitalisme et l'idéologie de la croissance infinie sont en train de détruire notre monde. Le plus inquiétant, c'est que le message ne passe pas, car les riches multimillionnaires qui possèdent les journaux n'ont pas intérêt à le publiciser. Il faut lire cet article du journaliste français Hervé Kempf...

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R
Sortir du capitalisme? On n'a pas le choix mais, mauvaise nouvelle, ça n'arrivera pas. La croissance, la maudite croissance est en cause. Les banques, les compagnies de toutes sortes, les multinationales, tout le monde veut toujours faire plus d'argent. Le reste, l'environnement, les impacts sur les humains, ça ne compte pas. <br /> <br /> Tout projet qui ne tient pas compte de l'environnement ou de l'écologie avant tout devrait dorénavant être refusé, tout économiquement rentable soit-il. L'exploitation des sables bitumineux est une horreur sans nom. Quels gouvernants véreux peuvent avoir donné leur aval à pareille cochonnerie. Au nom de la piastre, ainsi soit-il! Si on veut que les jeunes qui nous suivent aient une vie au moins égale à la nôtre, il faut abandonner l'idée que l'économie passe avant tout. Changer notre façon d'être est une question de survie. Si tous les habitants de la planète gaspillaient comme les nord américains, il nous faudrait trouver une planète de rechange au plus vite. Gare à demain.<br /> <br /> Au travail, c'est un problème également. Je me souviens que lorsqu'on avait augmenté notre productivité de 30% une année, les dirigeants de ma compagnie nous demandaient 20% de plus l'année suivante. Et ainsi de suite. À un moment donné, il me semble qu'il y a une limite à exiger toujours plus de ses employés. Quand le stress te sort par les oreilles parce que ton patron veut pouvoir augmenter ses profits de quelques zéros, à un moment donné tu débarques.<br /> <br /> Je rêve peut-être en couleur et je m'embarque sûrement dans quelque chose qui me dépasse mais j'imagine que nous devrons bientôt élire un gouvernement environnemental mondial. Tout projet important de tout pays devrait être scruté à la loupe et supervisé par ce gouvernement afin qu'il préserve l'environnement avant tout. Et je dis bien, tous les pays devraient être assujettis à la décision prise par ce gouvernement mondial.<br /> <br /> Je n'espère maintenant plus qu'une chose, que vous allez m'élire président de ce gouvernement au plus sacrant pour enfin pouvoir m'en mettre plein les poches....
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L
Je ne pense pas que les précédents écrits sur ce forum pestent contre le capitalisme comme tel. Il est vrai que Le Roger a un côté grognon, mais passons... C'est plutôt les abus du capitalisme qu'on dénonce, et je suis d'accord avec toi qu'il faut travailler à améliorer ce système. L'une des façons de commencer à l'améliorer c'est en prenant connaissance des critiques de Karl Marx et des solutions qu'il a proposées. On peut ne pas être d'accord avec lui sur tout ce qu'il avance, mais reconnaissons qu'il a le pouvoir de nous aider à dompter la bête...
M
Je crois pour ma part qu'il est possible de conserver un économie dans le même genre que celle du capitalisme, mais en éliminant les encouragements à la surconsommation et mettant cartes sur table en matière d'environnement! Il n'existe pas des centaines de système économique et nous ne pouvons pas reculez en matière de développement, alors cessons de chialer contre le capitalisme et agissons plutôt afin de l'améliorer!
L
J'aimerais pouvoir vivre dans une société telle que décrite par Ernest Callenbach dans son roman «Écotopie». Dans cette société, la valeur fondamentale n'est plus de faire de l'argent, mais plutôt de préserver l'environnement, de vivre en harmonie avec son milieu. Comme le disait à juste titre Frédéric Back, le grand dessinateur qui nous a donné jadis «L'homme qui plantait des arbres», vivons de façon à ne laisser aucune trace de notre passage sur cette terre...