Le capitalisme sauvage...

Très bon article qui pose cette question : Comment faire pour renverser la donne, pour tendre vers un système économique plus juste? À cela je crois que Karl Marx conçoit une bonne solution : l’abolition de la propriété privée. Cette dernière étant la propriété d’un moyen de production, à ne pas confondre avec la propriété individuelle. Ces dernières comme le disait Karl Marx, dans le manifeste communiste, sont : <<deux genres de propriété privée bien distincts, la propriété privée fondée sur le travail personnel, et la propriété privée fondée sur le travail d'autrui, oubliant, à dessein, que celle-ci non seulement forme l'antithèse de celle-là, mais qu'elle ne croît que sur sa tombe. ». Cette propriété privée permet à certains ‘’bourgeois’’ de s’enrichir sur le dos des autres, par la matérialisation du travail. L’individu devient alors qu’un rouage dans un immense mécanisme et sa production individuelle ne représente ainsi qu’une infime partie de cette production, ce qui crée un écart des classes sociales. À cela, Marx considère que pour abolir cette propriété privée, il faut parler de travail libre, humain et social ce qui : « À la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, (fait) surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».

Belle illustration des consommateurs en général que cet homme la tête dans le sable. C'est nous, tout craché. On se pense bien innocent parce qu'on ne gère pas de sweat shop nous-mêmes. Comme tu l'as déjà dit, La chouette, acheter c'est voter. En fréquentant les Dollarama et les Wallmart de ce monde, on participe activement au capitalisme sauvage qui exploite les moins chanceux de la terre, ceux qui sont nés dans le mauvais hémisphère. Ah! le dieu Économie, quelle grande chose tout de même! En son nom, on peut commettre les pires abominations. L'excuse la plus courante des capitalistes sauvages : tous ces gens que l'on paie, oui à des salaires de famine, que feraient-ils si on arrêtait de leur donner notre obole? Cette question résume à elle seule ce qui était le fondement de la pensée esclavagiste : que feraient donc ces pauvres noirs si on ne s'occupait pas d'eux? Et c'est ce genre de réflexion qui nous donne bonne conscience. Comme il nous est facile de nous cacher la vérité et de mettre un voile sur l'exploitation éhontée de nos frères humains, exploitation à laquelle on participe activement.