Le réseau internet sert-il la bêtise ou le bon sens?

Après l'attentat terroriste, il faut absolument se questionner sur ce qui fait qu'un simple projet de société puisse insécuriser à tel point qu'un individu décide de prendre les armes et d'attenter à la vie d'autrui. Premièrement, à l'opposé de ce que fait le gouvernement Charest, il faut nommer les choses par leur nom. Il est vrai que le Petit dictionnaire libéral a tellement changé la véritable signification des mots depuis le printemps 2012 qu'il est maintenant bien difficile de qualifier une tuerie de terrorisme quand un bout de chiffon rouge a déjà été qualifié de violence et d'intimidation. Je n'ai pas la prétention de pouvoir expliquer ce qui pousse un individu à des actes aussi extrémistes mais j'affirme que la diabolisation des étudiants exerçant leur droit de faire la grève et de manifester est en grande partie responsable de la poussée de haine qu'on a sentie au printemps dernier. La violence démontrée par la police politique est également en cause directement. Moi qui suis un pacifiste invétéré, j'ai tenu des propos sur Twitter que je ne qualifierais pas de violents mais d'enragés tellement j'étais frustré par le pouvoir absolu du gouvernement et par sa loi 78 inepte. Voilà ce qui nous menés à quelques écarts de langage en rien comparables à ceux de certains journalistes anglophones mais écarts qui ont tout de même fait monter la pression chez cet extrémiste que je ne nommerai pas. Conclusion : examen de conscience, tout le monde, et retour au discours argumentaire dans le respect de l'idée de l'autre; sinon c'est la guerre civile assurée. - Roger