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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

Les gestionnaires des universités ont-ils fabriqué des déficits?

Publié le 10 Janvier 2013 par La chouette

Les gestionnaires des universités ont-ils fabriqué des déficits?

Les étudiants ne sont pas dupes et je les comprends de ne pas avoir accepté l'augmentation des frais de scolarité du gouvernement Charest, dans un contexte de gestion irresponsable des universités. À l'aube des États généraux sur l'éducation, il faut tenir compte de cette déclaration de Martine Desjardins...

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R
Qui croire dans ce débat? Difficile quand on n'a pas toutes les données en main mais je peux toutefois exprimer mon expérience d'ex-travailleur. Ce transfert de fonds d'un secteur d'activité à un autre ressemble en tous points aux transferts que les gestionnaires de la compagnie qui m'employait effectuaient en fin d'année quand le budget d'une activité était défoncé. Et de plus, il était connu de tous qu'il fallait dépenser tous les fonds octroyés dans une activité sous peine d'être coupé l'année suivante. Dans les derniers mois de l'année, on voyait apparaître des dépenses inutiles, difficilement justifiables. Nos gestionnaires travaillaient pour l'année suivante. J'ai donc tendance à croire que ces tours de passe-passe existent également dans le monde de l'enseignement. Martine Desjardins a sûrement raison. Il y a des aberrations à corriger impérativement au royaume du rectorat. Les salaires de ces gens sont honteusement élevés. Et puis, comment se fait-il que malgré des déficits enregistrés, les salaires des recteurs continuent d'augmenter? J'ai trop souvenir de nombreuses années sans aucune augmentation de salaire dans ma vie de travailleur pour accepter cet état de fait. Tout doit être remis en question dans le monde de l'enseignement. Lors de la grève estudiantine de 2012, on a vu que les recteurs couchaient avec un gouvernement complètement déconnecté et déraisonnable. Donc, ces gens mentent effrontément et ils doivent être ramenés à la raison. Brave Martine qui continue d'affronter ces requins aux dents acérées qui ne pensent qu'à se remplir la panse.
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L
Demeurons à l'affût cher collègue gérant d'estrade!!!
R
Louis, je ne sais pas si on est dans les patates tous les deux. Je jasais avec ma conjointe qui, comme tu sais, travaille à l'université de Chicoutimi. Elle me disait qu'il est impossible de transférer des fonds d'un secteur d'activité à un autre. Et elle m'a fait lire un article de Michèle Ouimet paru dans La Presse le 13 décembre 2012 (http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201212/13/01-4603448-financement-des-universites-une-bonne-question.php). Cet article indique qu'il n'y a pas vraiment de sous-financement dans les universités par rapport aux universités canadiennes, que le secteur Recherche est assez bien pourvu mais que le secteur Fonctionnement est mal nanti. Là où se trouvent les vrais problèmes. Alors, la question reste entière. Devant les articles et les affirmations qui se contredisent, il faudra attendre avant de porter un jugement définitif. Les gérants d'estrade que nous sommes peuvent continuer à jaser et à inventer des scénarios sans conséquences mais ne peuvent rien affirmer. Peut-être y a-t-il même de la fraude, comme ton article le suppose mais rien n'est certain. Une seule chose reste certaine : Martine est bien brave.
L
Oui, merci de nous rappeler cette mauvaise manie qu'ont les fonctionnaires de l'État d'épuiser l'enveloppe budgétaire de l'année en cours afin d'en avoir autant l'année suivante. C'est un réel problème qu'il faudrait régler afin de faire des économies. Une chose est certaine, Roger, c'est de la mauvaise gestion, voire probablement de la fraude dans certains cas. Je te conseille de lire cet article publié dans Le Devoir du 4 juin 2012 par Bernard Gauthier, professeur d'économie au HEC, s'intitulant «La dérive immobilière de l'UdeM». Voici l'adresse: http://70.38.27.6/societe/education/351567/la-derive-immobiliere-de-l-udem . Une autre apparence de corruption à mon avis... Oui, brave Martine! Elle s'attaque à une grosse machine...