La révolution Internet ouvre-t-elle la voie au totalitarisme?

Aussitôt qu'on décide de se brancher à Internet, on vient de dire adieu à notre anonymat et de l'abandonner à des loups sans scrupules. C'est malheureux mais c'est ainsi. Comment lutter contre ce qu'on ne peut pas contrôler? C'est à nous de voir si notre annexion au reste du monde en vaut la chandelle.<br /> <br /> L'article ne fait pas mention des 90% de sites Internet auxquels le commun des mortels n'a pas accès et qui font partie du problème. Un article de La Presse de la fin de semaine dernière décrivait ce Web invisible accessible seulement aux cracs de l'informatique qui utilisent des logiciels peu connus comme le logiciel Tor. C'est grâce à cet Internet invisible que Snowden aurait réussi à découvrir l'espionnage à grande échelle des gouvernements.<br /> <br /> Bon, il est évident que le viol de notre vie privée est inacceptable. À ma connaissance, il n'y a qu'un seul remède : se débrancher. C'est ce qui a permis à Ben Laden de survivre 10 années de plus.<br /> <br /> Personnellement, pour des raisons tout autres, je suis toujours à un cheveu de me débrancher, incapable que je suis d'accepter que les pop up commerciaux, maintenant partie intégrante des sites de nouvelles, soient devenus incontournables. J'ai cessé d'écouter la télévision pour cause d'abêtissement nauséabond, avec ses commerciaux qui durent presque aussi longtemps que des émissions supposément intéressantes. Il n'est pas dit que je ne pourrais pas me passer d'Internet également.<br /> <br /> Mais le débranchement d'Internet est plus difficile à faire, évidemment. Se débrancher équivaudrait à s'isoler. Il ne nous reste qu'à dénoncer les voleurs d'intimité, comme l'ont fait les personnalités de l'article. Mais il ne faut pas s'attendre à grand-chose de ces violeurs de vie privée. C'est à nous de s'autocensurer le plus possible. Tout le monde le fait déjà, de toute façon. Du moins, je l'espère...