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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

Jeunes hommes, seriez-vous atteints de «bigorexie»?

Publié le 21 Janvier 2017 par La chouette

La «bigorexie» serait de l'anorexie inversée... Les personnes atteintes ne seraient jamais satisfaites de la dimension de leurs muscles. Cette maladie qui affecterait une personne sur dix qui fréquente les salles de musculation, et principalement les hommes, ferait beaucoup souffrir. Est-ce la société qui ne présente qu'un seul canon de beauté possible pour les hommes qui en serait responsable?

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F
Oui, la société est pleinement responsable de la « bigorexie ». Parce que les gens ne pensent pas à leurs bonheur personnel mais à être accepter pas les autres diraient Montaigne d'après moi. Les gens aujourd’hui sont tellement obsédés par leur corps, surtout les hommes qui sont complexer par leur grosseur de muscle ils ne sont jamais assez pareil au model parfait que les filles de nos jours veulent t'en. Les gym font plusieurs profits et ce sont eux les plus heureux dans cette histoire. Les hommes suivent l'exemple que la société leur donne de la masculinité, sans même se soucier de savoir si c’est ce qu’ils veulent vraiment. Montaigne ne devait pas s’entrainer 4 heures par jour et il était heureux. Les gens perdent toute confiance en eux quand les résultats de cette activité si populaire ne sont pas conclus d’après les gens de la société qui les jugent. Alors oui, c’est de leurs fautes si les gens ne sont pas tous heureux et bien dans leurs peaux.
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D
En analysant ce texte d’un point de vue philosophique, il est possible de constater que cet article lance directement une flèche aux pensées de Michel de Montaigne. Tout d’abord, selon le philosophe, certaines personnes s’aiment trop et certaines personnes s’aiment trop peu. En effet, dans la chronique de Valérie Borde, la « bigorexie », soit un trouble mental qui mène une personne à voir son corps négativement, c’est- à dire qu’elle ne se trouve pas assez musclé, est abordé. Ce trouble se caractérise par un dysfonctionnement mental causé par un manque d’amour pour son corps. Ensuite, selon Montaigne, chaque personne est unique et par conséquent, il est impossible de généraliser un processus d’entrainement pour tous les individus. En effet, dans cet article, il est important de réalisé que chaque individu réagit différemment à un programme d’entrainement et ce n’est pas toutes les personnes qui peuvent arriver aux résultats souhaités puisque la génétique est également un facteur à considérer. Par ce fait, les traitements de musculatures ne sont donc pas appropriés pour tous les individus et ainsi, il est possible de voir apparaitre des symptômes de cette maladie chez ces gens. Or, selon Montaigne, il est important d’apprendre à s’aimer afin de prendre plaisir à la vie et par conséquent, il faut également apprendre à apprécier le caractère unique que chaque être humain possède.
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L
La « bigorexie » est aujourd’hui un mal qui court chez les jeunes hommes, mais également chez certaines femmes. Ce phénomène est amplifié par la pression des paires et l’hyper-sexualisation des médias. L’apparence physique est mise en avant-plan au détriment de l’être véritable. Rousseau, dans ses réflexions, fait part de « l’état de nature et l’état de société ». Il divise cet « état de société » en quatre formes d’associations humaines dont la troisième incorpore le principe d’amour-propre. Selon lui, les hommes, après s’être mis en société, ont commencé à se comparer les uns aux autres et à vouloir obtenir la considération des autres. À ceci il ajoute : « c’est un sentiment faux qui amène à s’attacher exclusivement et abusivement à soi-même, et à cacher ce que l’on est vraiment sous le masque que l’on se croit obligé de porter. ». La finale de cette citation est intéressante, sur le point qu’aujourd’hui nous vivons tous derrière un masque. Nous sommes constamment comparés à des canons de beautés, de faux modèles de perfection, et malheureusement nombreux maux en découle. La bigorexie n’est qu’un exemple de ces maux. <br /> <br /> À cette réflexion j’ajouterais la question d’« Être ou paraître » ? L’état de nature est d’être, de se montrer tel que nous le sommes à l’intérieur, à ce que nous avons de meilleur en nous. L’état de société est la paraitre. Devant autrui, nous ne sommes pas nous même, nous nous cachons derrière un masque pour plaire et attirer la considération d’autrui et ce au prix de notre propre santé…<br /> <br /> Pour conclure, si Rousseau était ici aujourd’hui, il nous démontrerait ce mal de la société par les principes d’état de nature et de société, ainsi que celui d’être et paraitre. Nous devons cessez de vivre pour les autres et commencer à être soi-même tout en s’appréciant tel que nous sommes.
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L
Beau commentaire!
L
Le désir et le plaisir sont aujourd'hui des besoins de l'être humain, mais y a-t-il de l'abus ? La bigorexie est un phénomène social qui touche particulièrement les hommes puisqu'ils ne peuvent s'empêcher de voir leur corps prendre de plus en plus de masse musculaire. Autrement dit, leur corps n'est jamais assez parfait pour eux et cette perception va a l'encontre de la conception de la vie selon Michel de Montaigne. Effectivement, nous devons apprendre à distinguer les besoins et les désirs accessibles qui sont routiniers et bons a ceux qui sont superficiels et démesurés, car ils apportent plus de mal que de la joie. D'ailleurs, le bonheur se perçoit par la modération des plaisirs du corps. Dans le cas de la bigorexie, la modération est dépassée ce qui engendre donc de graves problèmes au corps et à l'âme qui se voient perturbés. Alors, pourquoi ne pas s'entrainer sans tomber dans l'excès et la dépendance et seulement aller à la limite du plaisir?
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L
Très bien, mais il faut choisir un penseur différent à chaque commentaire...
M
La bigorexie est un trouble qui apparaît à cause des pressions sociales à toujours paraître mieux. À l’état de nature, l’homme ne fait que répondre à ses besoins fondamentaux pour pouvoir survivre. Toutefois, si on le place en société, l’homme a tendance à ne pas montrer qui il est réellement. Il tente ainsi d’obtenir et de démontrer des atouts ou des qualités pour se sentir aimé et respecté par les autres. La bigorexie est donc un résultat de la société. Elle pousse l’homme à aller contre son essence même et ne pas montrer ce qu’il a de meilleur en lui. Pour les gens souffrant de tels troubles, seul la manière dont ils paraissent est importante. Pour régler le trouble, il faudrait donc essayer de respecter le plus possible l’état de nature défini par Rousseau. L’homme devrait donc se fier à son instinct et être libre de le suivre ou non. Il devrait se perfecter selon les circonstances extérieures et pas selon les vices de la société qui sont justement les pressions à être comme les autres et à toujours être plus musclé ou plus beau. Les seules préoccupations de l’homme concernant son physique devraient être celles qui lui permettent de survivre. Il devrait aussi s’aimer comme il est. De plus, l’état de nature selon Rousseau qualifie tous les hommes d’égaux à leurs semblables. Ainsi, si ces quelques caractéristiques étaient respectées, le besoin d’être plus musclé que les autres disparaîtraient et le trouble pourrait avoir des chances d’être éradiqué.
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L
Intéressant!
A
La bigorexie est sans aucun doute un phénomène social qui ne cesse d'augmenter. Les attentes envers l'apparence physique que la société crée joue indéniablement sur le mental des jeunes hommes. C’est certain qu’en voyant toutes les publicités diffusées par les grandes compagnies, on voudrait tous être semblables à eux. <br /> Selon Rousseau, tous les êtres humains naissent dans un état de nature. Ce dernier est caractérisé par l’amour de soi, où le paraître est inexistant et où on ne cherche pas à se comparer avec personne. L’amour de soi est un sentiment naturel qui porte tout être à veiller à sa propre conservation. Cependant, selon l’article, on serait plus enclin à vivre dans un état de société où le paraître règne. L’amour propre est un sentiment qui porte chaque individu à faire plus de cas de soi que de tout autre. En effet, les désirs deviennent de plus en plus présents, on cherche à plaire, on se compare avec les autres bref, on en veut toujours plus.<br /> Rousseau ne serait pas en accord avec cette façon de vivre, car il croyait que la société causait la méchanceté de l’homme. Donc, c’est la société qui est la source de cette maladie mentale qu’est la bigorexie et pour l’éliminer selon Rousseau il vaudrait mieux retourner à l’état de nature d’autrefois.
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L
Oui, je pense que Rousseau accuserait la société d'être responsable de cette maladie.
A
La modération était selon Montaigne la manière de vivre heureux, dans le cas de la bigorexie nous pouvons voir un manque flagrant de modération. Il ne serait pas contre s’entrainer pour avoir un corps que nous trouvons plus beau, au contraire il était fortement opposé à l’abstinence. La bigorexie est un des exemples de ce qu’il dit : « donner jusqu’aux limites du plaisir [mais] de garder de s’engager plus avant, où la peine commence à se mêler parmi ». Se serait donc de savoir modérer qui serait l’idéal, de s’entrainer pour grossir, sans devenir « dépendant ». Dans le cas contraire, cela donne l’effet inverse de ce qui est désiré, nous passons du plaisir à la douleur. Donc, Montaigne nous prévient contre des conditions telles que les dépendances, la bigorexie et toutes les autres douleurs créées par un manque ou, un abus de quelque chose, car se sont toutes des preuves que nous sommes allez trop loin dans nos plaisirs.
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L
Intéressant!
A
Oui, la société est pleinement responsable de la bigorexie. Ce trouble, qui atteint majoritairement les jeunes garçons et leur donne l'impression que leur corps n'est jamais assez musclé, n'aurait pas sa place dans la conception de la vie selon Montaigne. En fait, Montaigne explique qu'il faut bien distinguer les désirs naturels à ceux qui proviennent du dérèglement de notre fantaisie. Il est important de faire cette distinction puisque les désirs de la nature sont simples et facile à satisfaire tandis que ceux non naturels apportent davantage de malheur que de bonheur. Les désirs naturels sont ceux qui existent en nous depuis longtemps, manger, se vêtir, la sécurité, la reproduction en sont des exemples tandis que dans les non-naturels nous retrouvons la richesse, la célébrité ainsi que le désir de conformité. Donc, la bigorexie est un trouble créé par la société puisqu'elle nous incite à se préoccuper du jugement d'autrui en nous montrant qu'un seul canon de beauté. Pour régler ce problème, Michel de Montaigne proposerait probablement un projet de construction et émancipation de soi.
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L
Excellent!
P
Pour commencer, la bigorexie est une sorte de dépendance de plus en plus présente dans la vie de nos sportifs. Pour revenir au tout début, notre corps a subi de nombreux changements (l’évolution) .Selon la théorie du philosophe Darwin, nous descendons des animaux qui est aussi appeler sélection naturelle. Cette maladie est généralement plus chez les hommes, car ils vont toujours vouloir plus. Ils ne seront jamais satisfaits de leur corps donc ils vont essayer de le transformer. C’est ce qui cause la bigorexie. Cette dépendance est aussi causée par la sélection sexuelle, car cette théorie affirme qu’il serait plus avantageux d’être en bonne capacité physique pour attirer les femmes. Cette affirmation de Darwin créer une dépendance chez les hommes à vouloir être au sommet pour que tout soit parfait. Mais est-ce vraiment nécessaire. Je crois cette dépendance les nuisent plus sur leur santé. Donc finalement, je ne crois pas que l’évolution de l’être est considéré comme Darwin le voulait.
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L
Ta conclusion n'est pas tout à fait claire... Attention aux fautes de français...
A
De nos jours, notre époque est rendue axée sur l’apparence physique. En se référant à la théorie de l’Évolution de Darwin, nous pouvons voir qu’il affirme avec la sélection sexuelle que certaines caractéristiques physiques donneraient accès beaucoup plus facilement aux femelles. Ce phénomène se produit beaucoup encore aujourd’hui. La bigorexie est un trouble mental qui consiste à trouver sa masse musculaire pas assez élevée. Les mals cherchent à être plus forts afin d’impressionner le sexe opposé. C’est pour cette raison qu’ils développent une obsession à leur corps. De plus, la société nous confronte à ce problème en permanence par les revues avec les personnes ayant des corps dit parfait. Est-ce vraiment sain? Cette maladie doit être prise au sérieux autant que d’autres maladie. Cette façon de se traiter est grave. Donc, la théorie de Darwin n’est pas tout à fait juste puisque nous ne pouvons pas considérer cette perception du monde comme étant l’évolution de l’humain.
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L
Attention! Je ne pense pas qu'il faille remettre en question la théorie de Darwin ici. L'évolution n'est pas nécessairement une amélioration, mais plutôt une adaptation à l'environnement. En ce sens, si l'environnement humain change en fonction de ce qui est valorisé par la culture, il y aura tout de même une évolution...
P
La bigorexie est une maladie qui, de nos jours, est de plus en plus frappante. Mais ceci ne date pas d’hier. En effet, selon Darwin (1809-1882), les hommes sont les descendants des animaux. L’évolution de ceux-ci s’est fait grâce à la sélection naturelle, c’est-à-dire que celui qui est le plus apte è survivre réussit mieux que les autres. Je crois, dans ce cas de maladie, que ce que les hommes cherchent à faire est de se retrouver en haut de la pyramide. Ils veulent être ceux à qui nous ressemblerons plus tard. La théorie du darwinisme social est que celui qui est le plus fort l’emporte. Ils prennent donc tout ce qui peuvent les aider pour arriver à leur fin. Par contre ils ne sont jamais fiers de leurs accomplissements et sont très faibles mentalement à cause de ça. Ne verrais-je pas ici un signe de faiblesse ? De plus, ils ruinent leur santé à prendre des protéines et tout ce qui les font sembler plus forts mais seulement de l’extérieur. Un jour le temps les rattrapera et ils seront en mauvaise santé. Donc finalement je crois que ces gens n’ont pas été choisi par la sélection naturelle puisqu’ils essaient trop de s’y rendre, de là à ruiner leur santé… Aller chercher de l’aide pour les aider à se sentir mieux dans leur peau plutôt de ne jamais être fier de ce qu’ils ont accompli serait pour moi un signe de force psychologique beaucoup plus fort que la force de vos muscles.
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L
Oui, est-ce bien une démonstration de force ou une sorte de faiblesse psychologique? Attention aux fautes de français...
J
L’être humain a tendance à toujours en vouloir plus et désirer ce qu’il ne possède pas. L’envie de toujours vouloir être mieux et paraître supérieur est pour certain incontrôlable. Comme dirait Montaigne, il y a un juste milieu à toute bonne chose sur cette planète. Il faut savoir s’aimer comme il faut, ni trop, ni peu ! Il faut vocaliser sur le fait que la vie est merveilleuse aux lieux de toujours penser à plus tard. Se contenter de ce que l’on possède maintenant. Il faut se remettre en question sur notre existence, ce questionné sur le moule qui nous a été imposé, est-ce que cela est bien pour nous? Est-ce que cela nous fait plaisir? Il faut se concentrer sur les petits plaisirs de la vie. Par exemple, regarder une belle fleur au lieu de l’ignorer, inspirer l’air frais de l’extérieur à la place de vocaliser sur les choses superficielles.
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E
La médecine s'intéresse davantage à la santé mentale depuis quelques années. Ainsi plusieurs nouveaux troubles font surface dont la bigorexie. Il s'agit d'un trouble obsessionnel compulsif visant à vouloir à tout pris augmenter sa masse musculaire. <br /> <br /> Selon Montaigne, fondateur de l'introspection et du structuralisme les jeunes hommes de nos jours ne serrait pas atteint de la bigorexie. Son coté sceptique viendrait mettre en doute un tel trouble, il s'agirait pour lui simplement d'une bonne structure, un mode de vie sain accompagné d'objectifs réels. Sa qualité d'avoir une bonne l'introspection le ramène constamment à se questionner sur lui même, lorsqu'il est plus vulnérable l'envie de performer vient l'envahir et le motive à améliorer son corps pour mieux paraître.<br /> <br /> Il cite : ''C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être.'' <br /> <br /> Pour arriver à cette perfection absolue il est évident que passer plusieurs heures dans les centres d’entraînements permet aux hommes d'avoir le corps que la société privilégie. Montaigne à une très grande auto-critique, ceci le rend obsessif à se retoucher sur le plan physique. <br /> Il aurait donc tendance à nier qu'il occupe trop de temps dans l’entraînement et défendrait qu'il s'agit d'une passion qui ne cause aucun effet néfaste à sa santé au contraire elle ne fait que la perfectionner.
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L
Attention aux fautes de français! Aussi, ce n'est pas Montaigne qui cite, c'est toi qui cite Montaigne. Nuance... Cela dit, cette question est très subjective. Je crois que Montaigne serait d'accord pour dire qu'un individu qui considère cette activité physique comme une façon de jouir de son être, en toute liberté, est tout à fait légitime. Cependant, il faut faire l'examen intérieur afin de savoir si c'est la gloire qui est recherchée ou l'épanouissement personnel...
A
Notre société actuelle impose certes des modèles de beauté auxquels nous sommes tous soumis chaque jour. Or, chacun d’entre nous est différent de ces modèles. Chaque être humain a ses propres caractéristiques physiques et elles ne sont pas identiques à celles du moule dans lequel nous devrions supposément entrer. Alors pourquoi vouloir devenir comme ces modèles? À cette question, la réponse pourrait se trouver dans le concept de réputation. Peut-être chercherait-on à être reconnus des autres pour notre physique idéal. Cette théorie serait bien vite détruite par Montaigne qui voit la gloire comme un élément faux qui sépare l’homme de ce qu’il est vraiment. La gloire serait donc un mensonge, les reconnaissances pour le physique d’une personne ne peuvent point lui permettre d’être aimée pour ce qu’elle est et encore moins de s’aimer elle-même, puisqu’il ne s’agit ici que d’apparence. De plus, quelqu’un qui s’entraîne sans cesse dans le but de changer son corps passe son temps à penser au futur, à un futur qui n’existera peut-être jamais et qui le décevra. Encore une fois, Montaigne aurait réagi à cet élément de la maladie de la bigorexie. Celui qui prônait le bonheur de vivre au présent et de profiter de chaque instant serait bien découragé.
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L
Je pense que Montaigne serait d'accord avec l'activité physique, mais pas avec le narcissisme. Bien.
K
La bigorexie est en effet une réalité effrayante, surtout si l’on l’observe sous le point de vue de Darwin. À prime à bord, nous sommes descendant des hominidés, donc des animaux, et qui dit animaux dit loi de la jungle (autrement appelée sélection naturelle). Alors, les mâles de l’espèce humaine voudraient-ils montrer qu’ils sont les plus forts? Le fait de s’entraîner et de devenir de plus en plus musclé devient une obsession, un critère de beauté que la norme sociétale impose mais qui devient en réalité une mutation désavantageuse. Notre corps doit avoir des périodes de repos ainsi qu’une alimentation équilibrée. Oublions pas que le darwinisme social repend la théorie du plus fort qui l’emporte. Mais en réalité, les gens atteint de bigorexie seront les premiers à voir leur cœur lâcher. Cette obsession personnelle pourrait devenir une maladie tout aussi dangereuse que l’anorexie, et ce sans remède miracle. C’est tout simplement les médias qui donne cette image dite parfaite d’un corps d’homme. Mais le corps de l’être humain n’est pas fait pour supporter cette musculature.
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L
Oui, très bien!
L
Oui intéressant! Le fait de vouloir être musclé est certainement lié à la sélection naturelle de Darwin. Si l'environnement favorise les muscles, il y aura une escalade. Par contre j'aurais aimé que tu fasses ressortir plus précisément le point de vue de Darwin.<br /> La chouette
A
Tu as raison sur certains points comme le fait que cela peut s’avérer être désastreux pour la santé. Par contre, Darwin n’a jamais dit que c’était les plus forts qui l’emportent, mais les plus aptes. Dans notre société actuelle, la beauté physique a pris beaucoup d’ampleur et les gens s’entrainent pour avoir un corps en santé et attirant pour les autres. Dans ce cas, cela vient plutôt rejoindre la théorie de Darwin de la sélection sexuelle, selon laquelle un mal avec certains attributs ou caractéristiques sera plus apte à attirer les femelles et ainsi pouvoir transmettre son bagage héréditaire à sa descendance. Ce serait alors dans cet ordre d’idée que les jeunes hommes d’aujourd’hui s’entrainent pour attirer les femmes et ainsi transmettre ce qu’ils sont pour que cela ne se perdre pas au fil des années. La bigorexie est donc un point un peu trop poussé de la sélection naturelle de Darwin où chacun veut démontrer qu’il est le plus apte à survivre.
R
On vit dans une société où la beauté plastique est valorisée à un point tel qu’il est difficile pour plusieurs d’accepter leur imparfaite condition humaine. Que la bigorexie soit surtout le fait des jeunes ne surprend pas, c’est même normal. Si ça prend des années avant d’accepter un grand nez, de grandes oreilles, imaginez le temps passé à se satisfaire d’un corps malingre. Comme c’est souvent à l’adolescence que se fait tout ce travail sur soi, ce sont les jeunes qui écopent.<br /> <br /> Le corps humain est un véritable festival d’imperfections qui ne peut s’ajuster facilement à l’image de corps parfaits renvoyée par les photos traitées au Photoshop par les magazines et les publicités télévisées de toutes sortes. Ces messages subliminaux n’aident en rien à avoir une bonne estime de soi. <br /> <br /> Une bonne solution pour se défendre de toute cette jouvance factice serait de fermer la télévision. Pour ce qu’on y apprend, il n’y a pas grand-chose à perdre. Ça ne réglerait pas tout le problème, malheureusement. La beauté du corps ne dure pas toute la vie et il vaut mieux investir sur ses qualités humaines et sa propre culture pour se donner une bonne image de soi-même. <br /> <br /> Essayons de rester imperméable aux publicités. En écouter le moins possible. Et puis, un court apprentissage de Photoshop servirait à lui seul à montrer comment les photos des vedettes qu’on admire sont retouchées. Quand tout a été retouché, qui donc possède la vraie beauté? Celui ou celle qui reste comme la nature l’a fait ou faite.
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