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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

L'ère de la barbarie...

Publié le 23 Juillet 2012 par La chouette

L'ère de la barbarie...

Le pouvoir des médias est immense. Le système d'éducation et les parents à la maison ne peuvent rivaliser face à une telle force d'attraction. On a beau dire aux jeunes et aux moins jeunes que certains comportements sont néfastes, les médias titillent de plus en plus le côté morbide des gens. Ce n'est plus l'information qui est prioritaire, ce sont les sensations fortes du genre: bombes, scandales politiques et sexuels, tueries, inondations, exécutions en direct etc. Ne nous racontons pas d'histoire, l'objectif des médias aujourd'hui n'est plus de nous informer mais simplement de faire de l'argent. Nous nous sommes émancipés d'une religion au Québec, mais je ne suis pas certain que celle qui l'a remplacée, c'est-à-dire la religion du profit à tout prix et du sensationnalisme ne soit une meilleure perspective. Lire le texte de Jean-François Mauger.

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S
En constatant le fait que les médias ont tant de pouvoir, je ne peux qu’approuver cette déclaration. Le fait est qu’aujourd’hui les médias font partie intégral d’une société qui recherche le sensationnaliste rapportant de l’argent rapidement. De plus, l’accès rapide et facile aux nouvelles négatives ont fait que les gens veulent de plus en plus de nouvelles instantanées. Cela a créé une dépendance qui, à mon avis, est néfaste. Les gens veulent tout savoir rapidement et cela a créé de la curiosité face aux événements divers. Comme le dit Skinner, le comportement des humains est programmé par sa biochimie et son environnement. L’humain a tellement été mis en contact avec les médias qu’il ne peut plus s’en passer et qu’il est conditionné à vivre avec ce genre de nouvelles négatives. Voyant aujourd’hui que le monde s’enfonce de plus en plus dans l’obscurité avec ce genre de nouvelles, je crois qu’il serait intéressant de voir l’effet qu’un conditionnement positif, à l’aide des médias, pourrait apporter au gens. Burrhus Frederic Skinner pense que les hommes de sciences seraient plus aptes à diriger ce conditionnement de façon positive, puisque ceux-ci recherchent de nouvelles découvertes et non pas le profit. Les scientifiques se basent sur des preuves qu’ils ont eux-mêmes récoltés et analysent les deux côtés de la médaille sans préférence. Je trouve que c’est un résonnement qui a du sens puisque cela permettrait de mettre en évidence des nouvelles qui nous informe et non de banaliser des comportements criminels et hors normes. <br /> Cependant, est-ce normal que les médias encouragent tant de monde à faire des atrocités tel que démontrer dans cet article?
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R
Le voyeurisme a atteint un degré de morbidité jamais égalé. Regarder des images d'exécution ou de maltraitance encourage les malades, autant les acteurs des scènes vidéo que les médias qui véhiculent l'information, à commettre des atrocités sans nom. Souvent, le but est simplement d'obtenir sa minute de gloire à la caméra. Mon père dirait : câlisse, ils ne renient pas leurs ancêtres. Cro-Magnon n'est jamais loin.
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L
Au-delà du plaisir malin que certains journalistes ont d'être les premiers à sortir la nouvelle à tout prix, il y a tout un système qui les y encourage. Le profit pour le profit entraîne le scoop pour le scoop. Je ne veux pas faire ici une grande démonstration, mais encore une fois c'est la cupidité qui dénature le noble métier journalistique. On en comprend toute la mesure de cette noblesse lorsqu'on lit «Le camp des justes» de Gilles Courtemanche. Merci en passant Roger de m'avoir incité à le lire. Du grand journalisme, vraiment. Aucun propos sensationnaliste. Que de la finesse, de la mesure et de l'humanité. Je suis convaincu que si on pouvait amener les médias à se maintenir à un tel niveau de rigueur, il y aurait de grands bénéfices pour la société. Au lieu de se laisser aller sur notre pente naturelle, cherchons l'élévation. Personnellement, je ne ferai jamais de publicité à un Magnotta par exemple...
R
Gros mignon, par exemple! Ça m'irait assez bien, ça. Le profit comme objectif, oui, mais aussi la course au scoop, à celui qui montrera ce qui n'a jamais été montré. Jusqu'où peuvent aller certains pour être originaux à tout prix. D'ailleurs, toute une originalité que de montrer l'insoutenable...
L
On devrait essayer d'inventer un nouvel homme. Pourquoi pas une sorte de Cro-Mignon! Il y a en nous des instincts fort constructifs. Si le profit n'était pas le principal objectif des médias, nous pourrions inciter les gens à avoir des comportements plus respectables.