La vie tient à peu de chose...

Marie-Michèle, je peux me tromper mais j'ai l'impression que l'enfant était couché sur la lunette arrière de l'auto. En éclatant sous l'impact, la vitre arrière s'est détachée et a fait en sorte que l'enfant s'est retrouvé sur le pavé. Si ça s'est passé ainsi, ce n'était pas très prudent de la part des parents. Je suis content de ton intervention. J'ai l'impression qu'à part mon premier ouf! j'avais pris l'événement à la légère en badinant avec Louis. Tu me fais prendre conscience qu'une vie aurait pu être enlevée en quelques secondes et que ce n'était peut-être pas le temps de s'amuser. En cas de mortalité, je crois que les parents et les témoins de l'accident auraient dû recouvrir l'enfant d'une couverture en attendant les secours. Inutile d'essayer de prévoir ces situations d'avance, on ne sait jamais comment on va réagir en pareil cas. Personnellement, je crois que j'aurais pris mon enfant, je l'aurais emmailloté amoureusement et je l'aurais couché sur le siège arrière de la voiture pour dégager la voie et éviter qu'une voiture le frappe à nouveau. Comme toi, je ne sais pas exactement ce que j'aurais fait. Tu poses de bonnes questions. Le destin existe-t-il? Quand on parle de destin, on sous-entend quelque chose de prévu d'avance et contre lequel on ne peut rien. Moi, je crois plutôt que la fatalité existe puisque notre passage sur terre est éphémère; ça, on le sait tous. Par contre, je ne pense pas qu'on ait une destinée écrite d'avance, je crois qu'on peut influencer le cours de notre existence, toute notre vie durant. Il s'agit de prendre les bonnes décisions et de ne pas avoir peur de se reprendre quand on s'est trompé. En fin de compte, la destinée c'est une question de croyance propre à chaque individu. Si je relis ta dernière phrase, je crois qu'on pense pareillement. Merci pour ton message, Marie-Michèle. J'aime les gens sensibles qui ont de la compassion pour autrui.

Oui, Marie-Michèle, on ne sait pas toujours à l'avance comment nous pourrions réagir dans certaines situations. Il semble y avoir parfois quelque chose comme une fatalité contre quoi on ne peut pas grand chose. Par contre, j'aime assez ton idée à l'effet que nos décisions et nos actions peuvent changer notre destin. Est-ce à dire que les chouettes et les humains disposeraient d'une certaine marge de liberté?

Trop long, la Chouette!

Hou! Hou!

Je laisse le soin à La chouette de le faire...

Mon ouf est le commentaire le plus éloquent que j'ai eu le plaisir d'écrire sur ce blogue. Louis, essaie d'en dire autant en si peu de mots, pour voir...

Ce commentaire est empreint de sincérité. On sent toute la sapiens sous-jacente!