L'austérité... Les Québécois sont-ils en train de se faire passer un sapin?

Je suis d'accord avec cet article sur les grandes lignes. Maintenant, il faut que chaque citoyen prenne son rôle a cœur. C'est-a-dire que nous devons participer au débat politique, aller la ou les politiques ne nous attendent pas. En tant que française étudiant au Québec, je vois la situation dans la plupart des pays européens (Grèce, Espagne notamment), ou les politiques d'austérité ont et continuent d'étouffer la population (plus d'un jeune sur deux au chômage en Grèce, etc). Ces politiques d'austérité divisent la population. Au lieu de se rassembler sur ce qui nous unis (travail par exemple), les communautarismes augmentent. Il est surement de ma culture française de parler et d'analyser la situation ainsi, mais il ne faut attendre qu'une minorité de personnes qui ne représentent en grande majorité pas la population prennent des décisions pour nos vies. A partir du moment ou les multinationales décident que leurs profits valent plus que la vie des travailleurs et consommateurs que nous sommes, il faut a tout pris prendre conscience que la lutte des classes est belle et bien toujours d'actualité.

Au sujet de Léo Paul Lauzon, je dois dire que c'est très loin d'être mon chroniqueur favori. À mon avis, il manque de rigueur journalistique, ses démonstrations sont mal structurées, il donne dans la démagogie assez souvent et il écrit très mal son français. Rien pour me plaire. Pourtant, je suis quand même en mesure d'apprécier certaines de ses sorties qui sont presque toujours à l'opposé des chantres de l'économie et de la croissance.<br /> <br /> Avec cet article sur la supposée austérité qu'essaie de nous vendre la clique libérale à tout prix, comment ne pas lui donner raison? Je prends connaissance à l'occasion de tableaux comparatifs publiés dans les médias et je ne vois pas où on est plus en période d'austérité qu'ailleurs. Tout ça, c'est de la bouillie pour les chats apprêtée à la sauce néolibérale pour désengager l'État de ses devoirs qui sont de prendre soin de ses ouailles. Le dénommé Couillard et sa bande d'abrutis sont en train d'amoindrir, sinon anéantir tous les programmes sociaux que le Québec s'était donnés, surtout avec les libéraux.<br /> <br /> Quand des milliardaires nous disent clairement qu'ils ne participent pas assez au partage de la richesse, on serait bien idiot de ne pas comprendre que nous avons élu des insignifiants au pouvoir incapables de faire leur travail. D'autres l'ont dit bien avant moi, les électeurs sont des aveugles. Ils ne lisent pas, et ils sont de plus en plus sourds et muets. Autant de handicaps fait peur.<br /> <br /> Nos ti-counes de l'économie nous mentent effrontément et ils improvisent comme des amateurs. Ils grossissent le montant du déficit, ils sabrent dans tout sans discernement, ils sont à plat ventre devant le Reform party qui sévit au fédéral, ils sont incapables de se projeter dans l'avenir pour nous offrir un projet environnemental emballant; bref on a des souriceaux au gouvernement. Bons pour gérer des miettes mais incapables de s'attaquer aux morceaux de choix : l'évasion fiscale dans les paradis fiscaux et dans les exemptions octroyées aux entreprises, la taxe sur le capital des banques, l'imposition des entreprises et des millionnaires.<br /> <br /> L'austérité libérale est une vue de l'esprit des libéraux et elle ne profite qu'aux libéraux qui soignent avant tout leurs électeurs captifs et leurs tinamis : les nantis, les ignorants et les immigrants peureux. <br /> <br /> Dire que c'est nous qui avons élu ça. Peut-être comprendrons-nous un jour...