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Chouette philosophie!

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

La fin justifie-t-elle les moyens?

Publié le 17 Janvier 2017 par La chouette

Peut-être fait-on fausse route en répétant ad nauseam que la fin justifie les moyens... Le texte de Gaetan Bouchard risque de vous remettre le coeur sur les rails...

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C
Je pense qu’il ne faut pas inciter les enfants à choisir une religion car c’est à eux de décider les croyances qu’ils veulent croire. Sartre dit qu’être libre, c’est se choisir lui-même dans le monde en faisant un choix concret car la liberté est là dans la mesure où un geste ou un acte libre est exécuté. L’enfant doit choisir lui-même s’il veut croire ou non aux religions qui lui sont enseignées à l’école. Il doit être capable de choisir sa religion s’il a envie de croire ou sinon qu’il soit capable d’être ouvert d’esprit s’il ne veut pas s’identifier à une religion. Les enseignants ne doivent pas montrer la matière religieuse en se basant juste dans leurs manuels. Ils doivent, au contraire, aider l’enfant à porter son propre jugement sur ce qu’il doit croire ou non. Ils doivent également lui faire montrer les deux facettes des religions pour que l’enfant fasse son opinion et soit au courant de tout ce qui s’est passé dans chaque religion. Les enseignants peuvent aussi donner leur opinion sur la religion et faire comprendre aux enfants qu’ils ne doivent pas uniquement se fier à ce qu’il dit mais aussi à ce que leur cœur leur dit également.
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H
Si Jean-Paul Sartre était toujours vivant, il serait en fortement en désaccord avec cette affirmation : >. Le philosophe était un existentialiste qui est allé très loin dans son raisonnement sur la liberté. Pour lui, nous avons la liberté choisir. Cette liberté est très difficile à assumer. L’humain préfère souvent se délaisser de la responsabilité de ses actes, car c’est plus facile de dire que c’est la faute à autrui. Si le but est suffisamment important, il justifie des méthodes peu orthodoxes, radicales ou voire même violentes, c’est exactement ce que veut dire >. Sartre dirait que cela revient à refuser d’être responsable de ses actes. Il ne faut pas mettre la faute sur autre chose que sur sois lorsque c’est nous-mêmes qui avons eu la liberté de choisir. Selon le penseur, cette liberté est très difficile à assumer, lourde à porter, mais le fait de refuser d’être responsable de ses actes, c’est être de mauvaise foi. À son avis, nous avons toujours le choix et c’est pourquoi nous devons être responsables de nos décisions. Malheureusement, de nos jours cette déresponsabilisation est très fréquente. Les guerres, les meurtres, les vols et tous autres crimes commis sont très souvent justifier de tous les moyens possibles. Pour la simple et bonne raison que ces actes sont difficile à assumer et à accepter. Malgré tout, selon Sartre, les personnes qui ont commis ou ordonné de tels actes ont tous eux la liberté de choisir. En conclusion, le grand philosophe de la liberté, Jean-Paul Sartre, répondrait définitivement > à cette question et il assumerait sa réponse.
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P
Si Nietzsche était encore vivant, il serait en accord avec la phrase « La fin justifie les moyens », et par conséquent, il serait contre l’article ci-dessus. Pour débuter, le philosophe amène le concept de surhumain, qui est un modèle ou un état idéal de l’humain vers lequel nous devrions tous nous diriger. Ce surhumain est amoral dans le sens qu’il est au-dessus des valeurs morales de la société, car il croit en sa propre morale. Ce qui fait que, cet homme définie lui-même ce qui est bon et ce qui est mal ; il peut donc arriver à ses fins et juger les moyens qu’il a utilisé comme « bons », alors qu’ils peuvent être condamnés par le reste de la société. De plus, Nietzsche nous encourage à ne pas chercher l’approbation des autres et d’ignorer les « tu dois » dans le but de se surpasser soi-même. En d’autres mots, de ne renoncer à rien pour accomplir ses buts et réaliser de grandes choses. L’opinion de notre philosophe est alors complètement à l’opposé de celle soutenue dans l’article; que le partage et la solidarité ont encore leur place dans la société. Nietzsche prône une certaine forme d’égoïsme alors que cet article condamne cette valeur. Pour finir, le surhumain est exigeant envers lui-même ainsi qu’avec les autres, cette dureté est en fait un « sacrifice » de notre propre confort ce qui nous amène à nous dépasser.
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J
Les plus fort de ce monde sont souvent mis à la tête du pays. Comme le dirait si bien Darwin, le plus fort l’emporte toujours. La plupart des chefs de notre pays, son souvent, riche ou propriétaires d’une immense entreprise crée par leur famille avant d’être élu. Cela démontre clairement qu’ils ont une génétique supérieure, car leurs parentés ont survécu à tous les générations et se sont reproduit. Les dirigeants ont souvent une forte personnalité et un caractère autant féroce, ce qui ne laisse aucune place pour les plus faible ou les moins adapter de ce monde. Les plus pauvres sont écarter et laisser pour compte. On les laisse à eux-mêmes, et ils ne sont pas apte à se reproduire donc au fils des génération, il y aura seulement les individus avec une forte génétique.
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L
J'ai insisté pas mal là-dessus, Darwin ne parle pas des plus forts, mais plutôt des plus aptes...
S
Un homme vole du pain pour nourrir sa famille qui meurt de faim. Cette fin justifie-t-elle les moyens? Dans ce proverbe, nous avons deux éléments à étudier, la fin et le moyen. Pour que nous puissions dire que la fin justifie les moyens, nous devons d’abord savoir si la fin est bonne ou mauvaise. Mais, si elle est bonne, qui en décide? La loi, notre intuition, notre religion? Les moyens utilisé peuvent aussi être de bonnes ou de mauvaises nature. Nourrir sa famille est un bonne fin, mais voler du pain est-il le bon moyen? René Descartes a dit un jour: “Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.” Donc, si quelqu’un à de bonnes intentions, comme par exemple aller au paradis et avoir tout ce qu’il veut en échange de tuer des innocents, pour lui, il est bon et applique une bonne volonté. Si un homme prêche la liberté de droit entre les “blancs” et les “noirs” et l’obtient, est-il meilleur ou pire que l’homme qui tue des innocents? Il n’y a pas de façon de savoir si la fin justifie les moyens car selon eux deux, ils font le bien. Les moyens utilisés et la fin réalisée sont de nature différentes à chaque individu, telle une opinion. Alors, il devient théoriquement impossible d’y répondre.
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L
Descartes nous propose une morale provisoire qui bien sûr devra évoluer en fonction de l'amélioration de nos connaissances. Nous sommes rendus à ce moment de l'histoire où il nous faut réfléchir sur les croyances. Si nous voulons survivre comme espèce, il faudra investir dans l'éthique... Attention aux fautes de français...
R
Dans une vie antérieure, il m’est arrivé de penser que la fin justifie les moyens, sans pour autant jamais m’abandonner à prendre les moyens drastiques pour arriver à mes fins. On croit en une cause et on n’arrive pas à saisir comment la partie adverse puisse ne pas avoir la même soif de justice que nous-même. Ce qui fait que l’envie est forte de se faire justice soi-même. <br /> <br /> Y souscrire, c’est oublier que la justice, la vérité et les intérêts personnels diffèrent d’un individu à l’autre. Dans une négociation, bien des gens sont certes de mauvaise foi, mais en général, ils ont simplement des vues différentes de la nôtre. D’où la recherche du consensus à tout prix que je privilégie depuis toujours.<br /> <br /> Cet article est fort intéressant et les sarcasmes font sourire. La finale exprime bien quels devraient être les moyens à éviter pour en arriver à nos fins. Ne jamais reproduire les comportements qu’on condamne avec force. Ne pas s’abaisser au « œil pour œil, dent pour dent ». Toujours se laisser guider par notre conscience avant d’agir. <br /> <br /> Quand on se bat pour le respect et la justice, il ne faut pas y faire entorse soi-même. Non, la fin ne justifie pas les moyens.
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